Une dette technologique abyssale !

Mieux vaut penser le changement que changer le pansement.

Francis Blanche

Obsolescence du SI : il y a urgence

La COVID 19 a mis en exergue ce que vos élus CFDT dénoncent inlassablement depuis des années, à savoir l’obsolescence de notre Système Informatique (SI).

Pourtant, malgré nos revendications, si la Direction affiche une réelle volonté, les actions sont quant à elles loin de nous satisfaire. Notre Direction Générale ne cesse de développer des projets pour réparer, bricoler, raccommoder et espère que le SI ne lâche pas en cours de route. Mais jusqu’à quand ?

Mise en péril de la sécurité de nos données

Jour après jour, nous ne pouvons que constater l’altération de la performance de nos outils et les failles de sécurité que nous avons connues avec la cyberattaque.

Les tensions internationales actuelles renforcent l’action des hackers envers des systèmes informatiques obsolètes comme le nôtre.

Christophe Chatelet

Conseiller Développement Relation Client, Représentant de Proximité Sud Est

Les nouvelles technologies constituent un vecteur essentiel de la transformation des acteurs de l’assurance et GMF est à la traîne. Inutile d’être un expert pour constater que notre dette technologique est abyssale (dixit notre ancien PDG Édouard Vieillefond lui-même), résultante d’une négligence d’investissement accumulée depuis plus d’une décennie.

La GMF n’a désormais d’autres perspectives que de conserver et réparer un système complètement dépassé qui ne peut être complètement renouvelé.

La Direction assume ce risque et joue aussi avec l’adaptation des informaticiens et des utilisateurs

La continuité de l’activité doit être garantie autour de nos missions essentielles que sont la vente des contrats et la gestion de sinistres. La GED montre trop souvent ses limites par des délais de réponses beaucoup trop longs. 

Un système informatique lent ne permet pas de répondre efficacement aux différents besoins de notre activité, l’enraye trop régulièrement à tous les niveaux de la relation client ce qui ne sert en rien l’objectif suprême de la satisfaction client.

Ces dysfonctionnements récurrents sont une source de stress et dégradent fortement les conditions de travail de l’ensemble des acteurs impliqués. Preuve en est le nombre de tickets d’incidents informatiques remontés en 2021 auprès du CAI.

Le service rendu aux sociétaires et les moyens donnés aux salariés mériteraient bien plus d’une grande compagnie d’assurance comme la nôtre, d’autant plus à l’échelle d’un groupe comme Covéa.

On n’arrête pas le progrès, le progrès nous arrête

Force est de constater que les services « vitaux », DDEV, DI, Services Centraux au sein de la GMF n’auront de cesse de contribuer à renflouer cette dette technologique.

La convention signée en 2019 entre la Direction Générale de la GMF et la Direction Technique des Systèmes Informatiques avait et a toujours pour objectifs :

  • d’apporter l’ensemble des correctifs nécessaires, 
  • d’endiguer autant que possible les anomalies récurrentes 
  • ainsi que de contribuer à l’amélioration continue du système informatique, 

Malgré cette convention, il demeure un chantier d’ampleur qui réclame encore bien des moyens, des déploiements et du temps avant d’atteindre un niveau de satisfaction partagé autour d’une qualité d’exécution et de sécurité optimum.

Certes, il faudra des investissements conséquents, mais Covea a toujours largement les moyens, même après l’acquisition de Partner Ré.