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pieds de coureur dans la boue

LE MARATHON DES NÉGOS : LA CFDT PLEINEMENT DANS LA COURSE

Les négociations de fin d’année ont débuté. Le 1er acte s’est tenu mercredi 27 septembre avec l’ouverture des négociations sur les abondements. La Direction utilise les abondements, issus des primes d’intéressement et de participation, comme levier collectif pour faire baisser l’absentéisme.

La CFDT dit NON au coup de canif porté à notre pacte social !

Nous sommes fondamentalement opposés mais nous devons négocier pour préserver les abondements.

Si nous quittions la table des négociations, alors les abondements disparaitraient.

CE CHANTAGE EST INACCEPTABLE !

LES PROPOSITIONS DE LA DIRECTION SUR LES ABONDEMENTS

Les 3 abondements sont conservés avec 1 000 € maximum par abondement.

L’abondement de 1 000 € pour le transfert de jours CET/CETR vers le PERECOL n’est pas impacté par la mesure sur l’absentéisme.

Un accord d’une durée de 2 ans (2024-2025) pour être renégocié à l’avenir en même temps que les accords d’intéressement et de participation.

Le taux d’absentéisme retenu pour l’abattement est calculé uniquement sur l’absentéisme maladie (hors congés maternité, congés pour évènements familiaux, CET, CETR, mécénats de compétences…).

Abattement de 200 € maximum par abondement sur les sommes issues de l’intéressement et de la participation placées sur le PEG et le PERECOL : finalement 800 € garantis.

ÉVOLUTION DU TAUX D’ABSENTÉISMEPLAFOND ABONDEMENT
PEG (*)
PLAFOND ABONDEMENT PERECOL (*)
À la baisse1 000 €1 000 €
Stabilité ou ≤ 2%950 €950 €
> 2% et ≤ 4%900 €900 €
> 4% et ≤ 6%850 €850 €
> 6%800 €800 €

(* montants exprimés en brut)

Pas d’impact sur le calcul des abondements des premières tranches de versements (par exemple PEG versement 600 € abondement 600 €, PERECOL versement 800 € abondement 800 €).

LES 1ÈRES CONTREPROPOSITIONS DE LA CFDT

La CFDT s’offusque que la Direction modifie les règles d’abondement en cours d’exercice. Les mesures proposées sont donc nulles et non avenues sur l’exercice 2023 et les abondements ne doivent donc pas être touchés en 2024. 

Récompenser plutôt le présentéisme avec 1200 € d’abondement maximum et ainsi prendre en compte l’inflation depuis 2018.

Une exclusion de l’impact COVID, sur le taux d’absentéisme, en cas de nouvelle vague pandémique.

Nous réaffichons notre opposition à une orientation punitive et coercitive reposant sur l’ensemble des salariés au travers de l’absentéisme. 

RENDEZ-VOUS LE 12 OCTOBRE POUR LA SUITE…

AUTRE LEVIER PUNITIF : LA P3CO

La P3Co ne relève pas d’un accord d’entreprise. La direction le refuse et a donc toute latitude pour l’aménager selon ses bons vouloirs.

La direction a décidé pour 2024 de sanctionner de manière unilatérale cette prime par une pénalité financière dès le 1er jour d’arrêt maladie. 

La CFDT dénonce avec force cette évolution coercitive.

À notre initiative, l’ensemble des élus a quitté le CSEC lors de la présentation du projet fin juin. Et nous avons à nouveau abandonné l’instance lors du CSEC en septembre au rendu d’avis pour bien montrer notre désaccord. 

La CFDT revendique que la P3CO fasse l’objet d’un accord négocié autour d’un vrai dialogue social et ne soit pas une carte blanche laissée à la main des Directions.

POINT SUR LES AUTRES NÉGOCIATIONS EN COURS

Accord Handicap et égalité Professionnelle Femmes/Hommes

La CFDT est favorable au renouvellement d’un an de ces accords pour les intégrer à une négociation portant sur l’ensemble des sujets sur la Qualité de Vie et les Conditions de Travail (QVCT). Cette négociation se déroulera en 2024.  

La CFDT attend des engagements forts de la direction au travers de ce socle global, et sera au rendez-vous pour porter les revendications qui amélioreront votre quotidien de demain. 

Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences (GPEC)

La CFDT est favorable à la prorogation d’un an de l’accord GPEC sous réserve d’améliorations immédiates : 

REVENDICATIONS CFDTPROPOSITIONS DIRECTION 1ère NÉGO
Lors d’une réorganisation, les collaborateurs en emploi sensible doivent pouvoir bénéficier par anticipation des mesures de « mobilité contrainte ».Le dispositif fonctionne sauf quand le salarié ne change pas de métier au sens du « Référentiel Métier ». 


Et c’est bien là une des problématiques pour la CFDT : les salariés, dans le cas d’une mobilité, peuvent changer d’activité sans changer de métier au sens du Référentiel Métier.
Que les collaborateurs en mission (durée de 6 mois minimum) puissent enfin être reconnus notamment avec une prime de 1500€ minimum et/ou une affectation à titre personnel de la classe liée à la mission (si celle-ci est supérieure). Au regard du bilan sur les missions de 12 mois minimum, la Direction accepte une évaluation d’opportunités de reconnaissance.
L’ouverture du mécénat de compétences à tous les salariés, quel que soit leur âge.• Ouverture sur 2024 à tous les collaborateurs impactés par la réforme des Retraites pour une mission de 12 mois précédant leur départ.


• Expérimentation sur 2024 à tous les collaborateurs en fin de carrière pour faciliter la transition activité/retraite à temps plein ou partiel (avec le financement du CET/CETR) en soutien aux Fondations du Groupe.