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BRISONS LE PLAFOND DE VERRE ! TOUS ACTEURS DE LA LUTTE CONTRE LES INÉGALITÉS FEMMES/HOMMES

ÉGALITÉ FEMMES/HOMMES
DU « PLANCHER COLLANT AU PLAFOND DE VERRE »

À l’occasion de la Journée internationale du droit des femmes, nous vous proposons de revenir sur la question de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, sujet majeur au cœur des préoccupations de la CFDT.

PREMIER CONSTAT

Au bas de l’échelle, les femmes sont plus présentes dans les emplois peu ou pas qualifiés
et davantage à temps partiel : c’est ce que l’on appelle le « plancher collant ».

LES FEMMES SALARIÉES COVEA ET LE PLANCHER COLLANT


DEUXIÈME CONSTAT

Les femmes ont de réelles difficultés à atteindre les plus hautes classes : c’est ce qu’on appelle : le «plafond de verre»

CHEZ COVÉA, LE PLAFOND DE VERRE COMMENCE À LA CLASSE 5.


ET LES SALAIRES ? QU’EN EST-IL ?
À CE JEU LES FEMMES PERDENT TOUJOURS !

Chez Covéa, jusqu’à la classe 4, les salaires sont plutôt équivalents. À partir de la classe 5, les écarts commencent à être significatifs : en moyenne 2000€ par an en moins que les hommes. Pour les classes 6 : en moyenne 4000€ d’écart par an. Enfin, pour nos « exploratrices » de la classe 7, les différences salariales deviennent parfois abyssales selon les entités.


FORT DES CES CONSTATS, QU’A FAIT LA CFDT ?

En 2018, nous avons été l’acteur majeur dans la négociation de l’accord covéa relatif à l’égalité professionnelle qui porte des avancées significatives : 

Des objectifs chiffrés sur les catégories professionnelles  :

  • 58 % de femmes en classes 5 et 6 au 31/12/2020
  • 38 % en classe 7
  • 50 % de femmes dans les recrutements de cadres en CDI

L’obtention d’un budget de 200 000 € par an sur 3 ans

En plus des augmentations annuelles pour corriger les écarts de rémunérations. Pour certaines entités, cela est une première comme MAAF et FIDÉLIA par exemple.


ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES : LE PROJET CFDT 2019-2023

Nous nous inscrivons dans une continuité d’action déjà engagée depuis des années. malgré ces avancées, les inégalités sont toujours là et notre combat continue !

Les actions de la CFDT seront de deux ordres :

  • Négocier et accélérer les mesures en faveur de l’égalité professionnelle 
  • Faire évoluer les mentalités et s’attaquer aux clichés sociaux qui concourent à entretenir ces inégalités

DÉPLOYER UN PLAN DE FORMATION AMBITIEUX POUR PERMETTRE AUX FEMMES D’ACCÉDER AUX MÉTIERS À FORT POTENTIEL

Si les femmes continuent à occuper les classes les plus basses, elles restent également sur les plus bas salaires. C’est un cercle vicieux, aggravé par le fait que lors d’une naissance ou une adoption, ce sont les femmes qui optent en majorité pour le temps partiel au détriment de leur rémunération
et de leur carrière.

OBTENIR DES BUDGETS RÉALISTES POUR COMPENSER LES DISPARITÉS SALARIALES TOUTES CLASSES CONFONDUES

200 000€ par an sur 3 ans pour le Groupe est encore insuffisant pour rééquilibrer dans des délais raisonnables les inégalités de salaires entre les hommes et les femmes. Nous veillerons à ce que les critères d’attribution soient les bons et à ce que les femmes qui bénéficieraient d’un rééquilibrage ne soient pas privées cette année-là d’une augmentation individuelle.

PERMETTRE AUX FEMMES DE POUVOIR MENER DE FRONT EMPLOI, CARRIÈRE ET PARENTALITÉ

Face à une habitude sociale qui associe systématiquement la mère à la garde des enfants, une société comme COVÉA devrait proposer des solutions pour faciliter la garde d’enfant. Ainsi les femmes auraient réellement le choix de combiner carrière et parentalité. Cela pourrait également susciter des vocations
chez les pères et aider les familles monoparentales.

METTRE EN PLACE DES INDICATEURS DE PILOTAGE SUR LA DURÉE POUR ÉVITER LA REPRODUCTION DES DISPARITÉS LORS DE L’ÉVOLUTION DE CARRIÈRE

Il ne suffit pas de neutraliser les disparités salariales à un moment
donné, il faut également s’assurer que les taux de promotion soient égalitaires entre les femmes et les hommes. Les femmes doivent avoir les mêmes chances que les hommes d’évoluer professionnellement.


TORDRE LE COU AUX CLICHÉS SOCIAUX

Soyons tous humbles et pleinement au fait, que femme comme homme, nous contribuons à faire perdurer les inégalités de façon inconsciente.

Si les femmes adhèrent moins que les hommes aux stéréotypes, elles sont encore loin de s’opposer en bloc à ces clichés.

  • Près de la moitié d’entre elles juge, par exemple, que c’est à la mère de prendre la plus grande partie — voire la totalité — du congé parental après une naissance. Quatre femmes sur dix accordent plus d’importance à leur famille qu’à leur vie professionnelle (contre seulement 19 % des hommes).
  • Les progrès sont plus nets du côté des compétences intellectuelles et professionnelles. Pour neuf hommes sur dix, les filles ont autant l’esprit scientifique que les garçons. Ils sont d’ailleurs 75 % à être d’accord avec l’idée « qu’un homme n’a pas naturellement plus d’autorité qu’une femme ».

LE 8 MARS : JOURNÉE INTERNATIONALE DU DROIT DES FEMMES

CETTE ANNÉE LE THÈME DE CETTE JOURNÉE EST « PENSER ÉQUITABLEMENT, BÂTIR INTELLIGEMMENT, INNOVER POUR LE CHANGEMENT. »

En effet l’ONU constate que les services publics, la planification urbaine et les systèmes de transport sont rarement pensés en y intégrant la problématique de la sécurité et de la mobilité des femmes. C’est pourquoi l’accent est mis cette année sur l’innovation, en plaçant cet axe au centre de la réflexion sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes à l’échelle mondiale.


LE 8 MARS JE PORTE UN RUBAN BLANC… ET LES HOMMES AUSSI !

LA QUESTION DE L’ÉGALITÉ N’EST PAS QU’UNE PROBLÉMATIQUE DE FEMMES.

C’est une question qui concerne aussi les hommes en tant qu’époux, que père ou que frère.
S’engager pour que les femmes puissent bénéficier des mêmes chances que les hommes, c’est s’engager pour les femmes qui comptent dans vos vies : votre mère, votre femme, votre fille …