JOURNÉES INTERNATIONALES DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES & DES DROITS DE L’ENFANT • 20 & 25 NOV. 2020

FAISONS PLUS QUE COMPATIR MOBILISONS-NOUS AU SEIN DE COVÉA !

LES VIOLENCES FAMILIALES EXACERBÉES PAR LA CRISE SANITAIRE ET ÉCONOMIQUE

Les semaines de confinement et la crise sanitaire ont accentué les violences faites aux femmes et aux enfants. 

+28% de féminicides
entre 2018 et 2019

Augmentation de 36% des signalements pendant le confinement

21,5% des enfants des femmes violentées le sont également

PASSER À L’ACTION

Face à la recrudescence des violences familiales durant le 1er confinement, la Direction a mené une campagne qui a permis de verser une subvention à la Fondation des femmes. Elle regroupe 67 associations sur tout le territoire et prend en charge les victimes de violences. C’est un geste solidaire important.
Pour autant, vos élus CFDT Covéa se sont demandés comment aller plus loin, pour passer de la compassion à l’action.


Les principales difficultés rencontrées par les femmes et les enfants victimes de violences familiales

De façon assez commune, la 1re réaction, c’est de dire… « mais pourquoi ces femmes ne partent pas de chez elles ? ». Pourtant les raisons sont bien identifiées et pour certaines nous pouvons agir.

L’emprise psychologique

Le partenaire exerce une emprise sur l’autre et sur les enfants. Pour sortir de cette dépendance, il faut du temps et l’accompagnement de professionnels.

La dépendance financière

Partir, c’est être en capacité de s’héberger, se véhiculer, se nourrir et le cas échéant, subvenir aux besoins de ses enfants avec un seul salaire. Enfin, l’angoisse des difficultés financières constitue un frein au départ.

La dépression et les syndromes post-traumatiques

Les études démontrent que les femmes et les enfants souffrent pour la majorité de dépression dans ces situations. Il est donc difficile d’agir, de prendre des décisions et de sortir de cette situation compliquée.

Un temps judiciaire inadapté à l’urgence de la situation

Le système judiciaire et administratif est surchargé. Le manque de confidentialité des commissariats, de formation des agents pour accueillir les victimes, ainsi que la longueur des démarches peuvent sembler insurmontables aux victimes.


Mettre en place une cellule d’accompagnement Covéa pour les salariées et leurs enfants victimes de violence

Covéa est un grand groupe affichant des valeurs mutualistes avec une envergure financière conséquente. Pour vos élus CFDT, des cellules d’accompagnement pourraient être constituées pour aider les femmes et leurs enfants. Ces types de dispositifs sont déjà mis en place dans d’autres grands Groupes.

La cellule dédiée collaborerait avec des assistantes sociales en mesure d’évaluer la situation et de faire des propositions d’actions concrètes et immédiates avec l’appui des structures spécialisées et associatives compétentes sur le sujet ; bien évidemment, les aspects judiciaires seraient pris en charge par des personnes extérieures de l’entreprise.

EXEMPLES D’ACTIONS

Priorisation sur l’obtention d’un logement via l’action logement pour offrir un toit à la salariée et à ses enfants.

Aides financières et garanties pour assurer les dépenses inhérentes à un relogement en collaboration avec les CSEE et/ou la Direction.

Accompagnement renforcé à une mobilité dans le groupe quand la vie de la salariée est menacée.

Nous allons porter ces propositions auprès de la Direction afin d’apporter des réponses concrètes aux salariées de Covéa qui seraient violentées. 


  POUR NE PAS OUBLIER

Assistance confidentielle
socio-psychologique Covéa 
24h/24 et 7j/7

Si vous êtes victime
3919 et contactez vos élus

Vous êtes témoin
Le 17 police secours

Enfance en danger
119