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CHECK-POINT n°2 : UN STATUT COMMUN DE HAUT NIVEAU SUR LE PAPIER, UNE MISE EN ŒUVRE DÉPLORABLE !

APPLICATION DES ACCORDS : TROP C’EST TROP !

Depuis des mois, la CFDT se bat à vos côtés pour que les accords du statut commun soient déployés dans le respect des engagements pris lors des négociations, qu’ils soient écrits ou non ! La CFDT négocie, discute, avance pas à pas et obtient du concret sans jamais prendre les salariés en otage. Mais pour dialoguer il nous faut une Direction ouverte en face.
Force est de constater que le dialogue social n’est plus la principale préoccupation de la Direction Générale. Comme nous vous l’avons
annoncé dans notre précédent Check-point, nous avons adressé une lettre recommandée à la Direction pointant l’ensemble des dysfonctionnements que vous nous avez remontés. A part quelques points accordés, qui nous réjouissent pour ceux d’entre vous qui vont en bénéficier, la Direction reste campée sur ses positions.

LES RAISONS DE LA COLÈRE

MALVEILLANCE ?

Comment expliquer que les accords soient interprétés au plus bas pour les salariés dans certaines maisons, alors que par ailleurs, la communication institutionnelle prône la co-construction et le management collaboratif ?

INCOMPÉTENCE ?

Les règles ne sont pas appliquées uniformément !
Une disposition est prévue ici, son contraire est imposé ailleurs, et toujours au détriment des salariés ! Les accords sont-ils méconnus à ce point par ceux qui doivent les expliquer et les faire appliquer ?

MÉPRIS ENVERS LES SALARIÉS ?

D’après certains directeurs hauts placés, les salariés sont « gavés » et il faut les remettre au travail ! Le Statut Commun n’a pas plu à tout le monde, car certains n’ont pas vu d’un bon œil les avantages donnés aux salariés. Trop de congés, d’ATT, d’Intéressement et en plus du Télétravail ? Où va le monde, ma pauvre dame !

MÉPRIS ENVERS LES SIGNATAIRES ?

Laissons-les négocier, laissons les signer et nous ferons ce que nous voulons après ? Les accords d’entreprise ont un fondement légal dont personne ne peut se dispenser, ceux qui en doutent devraient bientôt le réaliser.

PLUS DE PILOTE DANS L’AVION ?

Qui décide d’enfreindre les textes ? Les métiers, les RH, le Comex Covéa ? Qui a aujourd’hui le pouvoir de décision ? Allo Houston ?


RELATIONS SOCIALES, NÉGOCIATIONS ET MISE EN ŒUVRE DES ACCORDS LA DIRECTION CHANGE LES RÈGLES DU JEU ! NOUS AUSSI !

La CFDT ne renoncera jamais à faire appliquer des accords qu’elle est fière d’avoir signé, continuera à se battre pour chacun d’entre vous et à faire évoluer vos conditions de travail !

Pour cela, nous saisirons l’inspection du travail et assignerons la direction sur chaque manquement constaté. Nous continuerons également à nous manifester dans toutes les instances et nous ferons appel à votre mobilisation si nous n’obtenons pas satisfaction dans les prochaines semaines.
Nous comptons plus que jamais sur votre soutien !

NOS VICTOIRES
Pour ceux dont le métier est positionné dans une classe inférieure depuis le 1er juin 2018
, c’est le SMA Covéa de la classe d’origine qui va s’appliquer. Certains d’entre vous vont donc voir leur salaire augmenter. La prime de médaille du travail va bénéficier aux salariés dont l’ancienneté leur permet d’y prétendre au 1er janvier 2018 au lieu du 1er juin 2018.

QUELQUES UNS DE NOS COMBATS À VENIR DEVANT L’INSPECTION DU TRAVAIL

L’application des règles pour les forfaits jours est à notre sens illégale.
Certains temps partiels se sont vus proratiser des jours de congés acquis en groupes fermés.
La Convention collective de Fidélia n’est pas appliquée en ce qui concerne l’évolution professionnelle des chargés d’assistance.

La lettre recommandée adressée à la Direction le 19 novembre 2018 est en ligne sur les site de la cfdt Covea : cfdt-mma.com | cfdt-fidelia.com | cfdtmaaf.com | cfdt-gmf.com


NAO SALAIRES 2019 : LA CERISE SUR LE GâTEAU !

UN PARTAGE INéQUITABLE : LES GROSSES PARTS

Covéa est riche et cette année encore le résultat devrait s’approcher du milliard.
Covéa s’apprêtait en septembre à acquérir une société pour la modique somme d’environ 8 milliards.
Un groupement est créé pour abriter les directeurs du groupe, leur  garantissant ainsi une totale opacité quant aux différents avantages et indemnités dont ils pourront profiter à loisir.
Les classes 7 pourront tous bénéficier de bonus annuels allant jusqu’à 15% de leur rémunération brute annuelle (pour info la moyenne s’élève à 85000€).


LES MIETTES

Nos contre-propositions représentaient 3 millions supplémentaires : faites les comptes et voyez-vous-mêmes le mépris affiché envers les « salariés d’en bas » ! 
Voici les propositions finales pour les salariés, décidées par la Direction le 22 janvier 2019.  

AUGMENTATIONS GéNéRALES : 

0,6% à effet du 1er janvier (au lieu du 1er mars : 1ère proposition de la Direction) pour les salariés des classes 1 à 4 et seulement pour les cadres dont le salaire est inférieur à 55 000 € (la Cfdt a quand même obtenu ce seuil qui préserve globalement les classes 5)

AUGMENTATIONS INDIVIDUELLES : 

  • enveloppe de 0,8% de la masse salariale à effet du 1er mars (au lieu du 1er juillet : 1ère proposition de la Direction)
  • enveloppe pour les cadres individualisés au-delà de 55K€ : 1,4% (soit 0,6%+0,8% de la masse salariale)
  • gratification : enveloppe de 0,4% de la masse salariale à effet du 1er mars  

Pas de budget spécifique pour le rattrapage des positionnements ACAA

Et en plus, refus sur notre proposition d’élargir l’assiette des bénéficiaires de la prime «Macron» !

Même AXA, société qui doit rémunérer des actionnaires, fait mieux que nous, société à caractère mutualiste !
Aucune OSR ne signera le PV de désaccord, ce qui obligera la Direction à revenir à la table des négociations.
Nous ne lâcherons pas !