BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL,QU’EN EST-IL AU SEIN DES CMI ET CMA ?

Fatigués, stressés, frustrés, la plupart des salariés sont de moins en moins épanouis au travail ; c’est un constat lors de nos visites et un malaise qui ne cesse d’augmenter auprès des salariés !
Il est temps de s’intéresser aux origines et aux conséquences. En tête des causes, la politique du chiffre poussant parfois à des excès d’autoritarisme de certains responsables dont l’objectif premier est d’atteindre les objectifs fixés par la direction et d’être ainsi en tête du podium !

ON DEMANDE TOUJOURS PLUS AU DÉTRIMENT DE LA SANTÉ DU COLLABORATEUR !

Quelques exemples :

Un taux de disponibilité au téléphone dont l’objectif est finalement le contrôle du temps de retrait d’un collaborateur — la conséquence — un stress journalier

Un taux de Dim Co de plus en plus élevé et des challenges réguliers (Vérisure)

Un rythme téléphonique de plus en plus soutenu et cela au détriment de la gestion des dossiers et des stocks des collaborateurs ayant pour conséquence des samedis travaillés pour les volontaires.

ET L’HUMAIN DANS TOUT ÇA ?

La pression est tellement présente qu’il y a un manque criant d’écoute et d’empathie.

Citons aussi quelques exemples :
La prise de congés :

Refus sans aucune explication permettant de justifier la décision.

Une station météo ou l’on demande à un collaborateur d’une façon globale :

Comment il se sent au sein de son équipe et son effet délétère… En effet, selon la note attribuée, les collaborateurs doivent rendre des comptes auprès des responsables.

L’infantilisation des collaborateurs à qui on dicte la conduite à suivre au travail pour le traitement des tâches :

Le collaborateur n’a plus la main sur sa propre gestion…

Un management uniquement orienté sur le quantitatif décrié par la CFDT. En effet, plusieurs études prouvent les effets positifs d’un management tourné vers le salarié :

Une étude du MBA RH de l’université de Paris Dauphine démontre qu’un degré élevé de bien-être au travail à de nombreux bénéfices comme une performance accrue et une réduction de l’absentéisme.

L’étude de Malakoff Humanis conduite en septembre 2019 indique que 90 % des salariés pensent que la santé et la qualité de vie au travail contribuent à la performance de l’entreprise. Ce taux de 90 % est très intéressant, car il est validé par les neurosciences.

La conclusion du WORD ECONOMIC, se basant sur 339 études indépendantes, indique que toute entreprise qui souhaite augmenter sa performance doit augmenter le bien-être au travail.


La direction indemnisation ne prend pas en compte cette réalité et la pression du quotidien devient insupportable. Nous pouvons constater des démissions, un manque de motivation et des arrêts maladie en progression…

La direction indemnisation doit se poser une question fondamentale : le quantitatif sera-t-il toujours au rendez-vous dans les prochaines années si le bien-être au travail est autant négligé par nos dirigeants.

La CFDT a été moteur dans la négociation de l’accord sur la qualité de vie et les conditions de travail et sera donc particulièrement vigilante à l’évolution de la situation aux CMA et CMI.